Comme Dune de Herbert ou du cycle d’Hyperion et d’Endymion du même auteur, ce pavé (590 pages) nous décrit un Space Opéra comme Simmons a su le faire dans Hypérion et Endymion.

J’ai tout de suite accroché au début du récit car l’histoire est centrée sur la guerre de Troie (je suis fan des histoires de cette époque) et est rattachée à une part de science fiction (avec les moravecs).

Toutes les parties du roman autour de ces 2 axes sont rythmés, plein de rebondissements et d’humour (surtout les moravecs où les dialogues valent la lecture avec les références à Proust et Shakespear - j’ai presque envie de lire les romans de ces deux auteurs).

L’axe qui se passe sur notre Terre dans le futur est plus lent et j’accroche beaucoup moins même si le haussement de rythme à la fin redresse le tout. Cette Terre où les humains ne vivent que de fête mais où 3 d’entre eux essaient d’en savoir plus. Ce qui m’a le plus bloqué sur cette partie du livre c’est la difficulté de comprendre ce qui se passe et ce qui s’est passé. La fin du roman n’aide pas du tout à la compréhension.

La structure du roman est classique : 3 histoires en parallèle, les paragraphes de chaque histoire s’enchaînent et s’arrêtent au bon moment pour continuer à tourner les pages.

Vu le nombre de personnages, la complexité des histoires et les nombreux détails obligent à faire une lecture calme et posée. Je me vois pas le lire debout dans une rame de métro.

Donc, à lire !!! Mais il faut s’accrocher.